Renaissance immobilière en Auvergne-Rhône-Alpes : 2025, l'année de tous les espoirs ?

17 février 2025
Après des années de repli, le marché immobilier de la région Auvergne-Rhône-Alpes semble enfin prêt à rebondir. Mais qu'est-ce qui a changé ?

Une année 2024 sous le signe du recul

L'année 2024 a été marquée par une baisse significative des transactions immobilières dans toute la région, y compris dans le département du Rhône. Avec une diminution de 13,7 % du nombre de ventes, totalisant 100 733 transactions, le marché a subi un coup dur. Le Rhône, en particulier, a enregistré un repli de 12,8 %, avec 20 030 transactions. Les prix ont également subi une chute notable. Dans le Rhône, la valeur moyenne du mètre carré dans l'ancien a chuté de 4,8 % sur un an, atteignant 3 473 €/m². À Lyon intra-muros, le prix moyen du mètre carré s’affiche à 4 397 €, soit une baisse de 4,7 % sur un an. Villeurbanne suit une tendance similaire, avec un prix moyen de 3 463 €/m² et des baisses respectives de 5,8 % et 12,8 % sur un et deux ans.

Des signes encourageants pour 2025

Malgré ce contexte morose, des signes encourageants émergent. Sur les trois derniers mois, les prix à Villeurbanne ont légèrement progressé (+0,3 %), tandis qu’à Lyon, le recul se poursuit mais ralentit (-1,8 %). Les agents immobiliers de la région entrevoient une reprise progressive des transactions, estimée à 5 % en volume. Cet optimisme s’appuie sur la diminution amorcée des taux d’intérêt à partir de mi-2024, donnant souffle et visibilité aux acquéreurs. « Nous attendons maintenant le retour des vendeurs sur le marché, dont nombre d’entre eux avaient reporté leur projet de vente ces derniers mois », affirme un expert du secteur.

Un retour à la stabilité ?

Après trois années consécutives de repli, le marché immobilier semble enfin amorcer une stabilisation, voire une timide reprise en 2025. C’est le constat partagé par les professionnels du secteur lors de la présentation de leur bilan annuel. Cependant, la prudence reste de mise : « Nous ne nous attendons pas à un redémarrage spectaculaire, mais plutôt à une lente remontée après un cycle de baisse prolongé », précisent-ils. Les acheteurs potentiels et les vendeurs se demandent : est-ce le moment idéal pour investir dans le logement ou pour mettre en vente son bien immobilier ? La réponse semble se dessiner progressivement.