Alors que Stéphane Plaza est au cœur d’un procès pour des faits de « violences habituelles physiques et/ou psychologiques par concubin » sur deux anciennes compagnes, certaines agences de son réseau immobilier entament des démarches pour rompre leurs contrats.
Des franchisés rompent avec la marque
Près d’une dizaine de franchisés ont décidé de prendre leurs distances avec l’enseigne. Selon une avocate spécialisée, les refus de mandats et la méfiance des clients liés à l’image de Stéphane Plaza rendent l’activité de ces agences plus difficile. Ces professionnels envisagent de se tourner vers d’autres enseignes pour préserver leur chiffre d’affaires.
Le verdict attendu pour février
Lors du procès, le parquet a requis 18 mois de prison avec sursis et 10 000 euros d’amende contre Stéphane Plaza. Si les peines maximales encourues s’élèvent à dix ans de prison et 150 000 euros d’amende, la décision finale sera rendue le 18 février prochain.
Une défense qui divise
L’animateur a nié les accusations, affirmant n’avoir commis aucune violence, mais il a aussi évoqué des pensées suicidaires en 2023 lors d’un témoignage poignant. En revanche, un troisième témoignage et des déclarations de témoins ajoutent du poids aux accusations déjà portées par deux plaignantes.
Ce procès provoque une onde de choc au sein du réseau immobilier de Stéphane Plaza, composé de centaines d’agences, déjà affecté par une conjoncture économique difficile sur le marché de l’immobilier.