Le marché immobilier parisien ne cesse d'évoluer, influencé par la conjoncture économique et la demande locale. Selon les données des Notaires du Grand Paris, la plus-value immobilière à Paris reste globalement positive sur 10 ans, mais des disparités apparaissent selon les arrondissements. Certains secteurs, tels que les 6e et 7e arrondissements, conservent des valorisations élevées, tandis que d'autres en périphérie sud enregistrent des moins-values sur 5 ans. 

 Entre 2019 et 2024, les prix de l'immobilier résidentiel ancien à Paris ont connu un recul global, impactant particulièrement les propriétaires ayant revendu rapidement. Une revente après 5 ans entraîne en moyenne une moins-value de 5,6%, avec des baisses allant jusqu'à -45 000 € dans certains arrondissements. Cette tendance s'explique par plusieurs facteurs tels que la baisse du pouvoir d'achat immobilier, le rééquilibrage des prix après une forte hausse entre 2014 et 2019, et la diminution de l'attractivité de certains quartiers. 

 Malgré la baisse des prix à court terme, les propriétaires qui ont investi à plus long terme continuent de bénéficier de hausses de valeur importantes. Les arrondissements les plus prestigieux comme le 6e, 7e et 8e affichent les meilleures valorisations à long terme. Les arrondissements centraux et quelques autres offrent également des gains significatifs, dépassant souvent les 80 000 € de plus-value malgré la récente baisse des prix. 

 Les données révèlent que la taille des appartements influence directement la plus-value immobilière à Paris. Les grands appartements conservent une forte valorisation dans les quartiers prisés, tandis que les petites surfaces ont subi les baisses les plus marquées. Par exemple, le 14e arrondissement affiche une stagnation des prix, ce qui limite la plus-value immobilière sur 10 ans à +13 000 € seulement. 

 Malgré les baisses récentes, certains arrondissements continuent d'offrir des plus-values immobilières significatives sur une période de 10 ans. Les quartiers prestigieux comme les 6e, 7e et 8e restent stables et attractifs pour les investisseurs, tandis que les arrondissements centraux et du nord-est enregistrent des plus-values, bien que plus limitées. 

 Si certaines zones de Paris connaissent une perte de valeur plus marquée depuis 2019, la plus-value immobilière reste globalement positive sur 10 ans. Il est donc conseillé d'attendre une reprise du marché avant de vendre son bien. Les baisses de prix dans certains arrondissements offrent également des opportunités pour les acheteurs à long terme, surtout dans des secteurs bien situés et rénovés.